Laure Neria

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Une danse à l’énergie rock du désespoir

Pour cette première internationale, Frédérick Gravel revient avec sa formule du concert dansé pour présenter Some hope for the bastards, une fresque hétéroclite qui fait un pied de nez à la recherche de perfection en danse contemporaine. Le spectacle à l’esthétique bigarrée est joué jusqu’au vendredi 2 juin 2017 dans le cadre du Festival TransAmériques.

Dans la grande salle du Monument National, le public s’installe sous l’air médusé de jeunes danseurs en tenue de soirée. Ils nous font face, les corps avachis sur la scène ou figés dans des poses en déséquilibre. Parfois blasés ou prétentieux, ils nous regardent une bière à la main, et affichent d’entrée de jeu l’atmosphère désinvolte du titre Some hope for the bastards.